Mercredi 3 octobre. Arrivée pas très sympathique sur Burgos: on m'avait conseillé une variante qui était censée m'amener directement à la cathédrale par les champs! En fait j'ai marché à travers d'interminables terrains vagues le long d'un aéroport, puis le long d'interminables rues de banlieue. Heureusement, avec quelques pèlerins, nous avons nourri d'interminables conversations pour passer le temps! La cathédrale ne m'a pas plû, et d'ailleurs j'ai refusé une fois de plus de payer pour visiter une église! Seul un churros con chocolate avec un rayon de soleil en terrasse ont pu me retenir un peu en ville. La sortie s'est faite par un jolie parc, puis à nouveau un chemin sans charme entre des bretelles de voies rapides.
L'arrivée à l'albergue privée tourne presque au cauchemard. J'ai failli être recalée à l'examen d'entrée car j'avais passé la nuit précédente dans un lieu soupçonné cultiver la punaise de lit. Heureusement que mon long passé de pèlerine m'avait permis d'acquérir connaissances sur la bestiole et bombe insecticide spécifique : j'ai ainsi passé l'épreuve. Hélas, la maîtresse de maison portait bien son nom : tout était sous contrôle avec elle (les punaises - en mettant les sacs à dos dans des sacs poubelle-, l'espace , l'accès au prises électriques -interdit - et la conversation des pèlerins le soir à table). Jamais connu une soirée si ennuyeuse!
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