Par contre au village l'accueil est beaucoup moins chaleureux, au café restaurant. Il faut porter soi-même ses consommations du bar à la terrasse où elle nous relègue dans un coin, car la patronne à autre chose à faire. Les randonneurs qui commandent un repas n'auront pas droit au dessert qu'elle réserve aux ouvriers qui mangent, dit-elle en aboyant (nous verrons débarquer 4 travailleurs!).... bref un sens de l'accueil et du commerce formidable. Quand je vois la manne financière que représente le chemin de St Jacques, ça me met en pétard. Heureusement, les relations aux commerçants sont souvent plus chaleureuses. Nous repartons en la remerciant pour son sourire!
Arrêt un peu plus loin dans un pré à l'ombre d'un arbre pour un petit repas et une sieste réparateurs. Mes nouveau amis essaient de me convaincre de venir avec eux jusqu'à Conques. Mais je veux raccourcir mes étapes, sinon j'arriverai trop tôt à Decazeville et devrais attendre Gégé un jour.
Nous serons seulement trois pèlerines ce soir au gîte municipal , dont deux qui mangent au restaurant. J'apprécie ce moment de calme retrouvée. Aussi sympathiques que soient mes compagnons de voyage ou d'étape, j'aime aussi la solitude, ces moments en tête à tête avec moi-même.
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